Finalement, à analyser les productions fournies sur PrimTICE et dont certaines sont de remarquables exemples, la plupart ne peuvent-elles se concevoir juste avec une tablette comme outil de pilotage de la projection et un logiciel d’accompagnement pédagogique ? Ce qui ressort fondamentalement, à l’analyse, ce sont les bienfaits de la projection d’un contenu riche et accessible à tous et la possibilité donnée aux élèves d’agir sur ce contenu, y compris depuis le tableau (mais ce pourrait être aussi bien depuis leurs places).
Une convergence de technologies a fait apparaître à quelques mois d’écart des TBI connectés en série puis en USB sur les ordinateurs avec une évolution vers des pilotages par tablettes livrées avec les TBI sans fil par protocoles propriétaires et enfin BlueTooth. C’est peu après la sortie des premiers TBI qu’ont été commercialisées les tablettes BlueTooth et wifi HWL2 .
Les dispositifs de pilotage déportés de la projection apportent un plus certain dans l’acte pédagogique tant en en améliorant l’impact qu’en simplifiant la mise en œuvre (pour un enseignant disposant d’un niveau minimal type C2I2e). Pour autant se pose le problème de l’équipement par un établissement d’un dispositif périphérique qui représente tout de même un investissement.
L’ambiguïté du titre de l’article demeure. Le TBI, parce qu’il fournit en plus une tablette sans fil et représente donc une solution plus généraliste représente un plus pédagogique certain. Reste cependant, que ce plus pédagogique a un contrecoup financier important. Si un jour on me demande mon avis pour équiper un établissement, à la question « doit-on à budget équivalent équiper une classe polyvalente d’un TBI ou 4 classes de tablettes et de vidéoprojecteurs, je crois ma réponse toute trouvée.